Au Sénégal

les activités physiques à caractère sportif ont toujours accompagné les réjouissances populaires partout où elles sont pratiquées. Les activités forgeaient des corps vigoureux et des hommes généraux au service de la collectivité.

En effet, le Sénégal, de par sa position géographique sur le plan maritime (port de Dakar) et aérien (aéroport Léopold Sédar Senghor) nous a permis de connaitre très tôt la pénétration coloniale. Grace au militaire et marins français, le Volleyball a commencé à s’implanter au Sénégal entre les deux guerres mondiales : 1914-1918 ; 1939-1945, plus précisément vers l’année 1937.

Les premières équipes autochtones furent dirigées par les hommes du corps expéditionnaire français.

Mais ce Volleyball archaïque connaitra une phase évolutive certes perturbée mais progressive. Saint-Louis, capitale de l’ex Afrique Occidentale Française (A.O.F) composée de sept territoires et un protectorat, a connu le Volleyball depuis 1937, à cause des militaires et missionnaires.

Le Volleyball a fait son apparition dans les écoles primaires et secondaires par le biais des moniteurs qui enseignaient l’éducation physique et sportive. Les compétitions étaient organisées d’une part entre établissements scolaires et d’autre part entre corps chez les militaires.

Les premières sections de Volleyball ont vu le jour en 1945-1946, elles étaient toutes de Dakar :

  • L’Union Sportive des Travailleurs de Dakar (U.S.T.D.)
  • Le Foyer France Sénégal (F.F.S.)
  • L’Union Sportive Goréenne (U.S.G.)

C’est durant cette période qu’un organisme directeur appelé district de Dakar fut crée et avait pour siège l’école primaire Maurice Delafosse rue Thiers. La première présidence fut assurée par le français Nicholas membre de l’U.S.T.D.

La création du district de Dakar a donné naissance plusieurs autres clubs tels que :

  • La Jeanne d’Arc (J.A.)
  • Le Club Libanais
  • Le Progrès de Dakar
  • La Renaissance
ISJA Dakar primaire

Les compétitions se déroulaient au moment de la trêve au football et au basket-ball généralement pendant la saison des pluies : juillet, aout, septembre étant donné que ces pratiquants étaient des pratiquants de ces dites disciplines. 

Après le départ du français Nicolas, la présidence du district fut confiée à l’ancien président de l’U.S Gorée Mr Ahmet TALL qui avait dans son groupe :

  • Oumar FALL, arbitre
  • Mody SY, secrétaire général
  • Tahib DIENG, trésorier général

Les saint-louisiens auront de leur coté leur district à la tête duquel on trouvait Abdourahmane SEYE.

Ce district était composé de :

  • L’Avenir
  • La Saint-Louisienne
  • Les Espoirs
  • Le Réveil Gaité Club
  • La renaissance
  • La Jeanne d’Arc
  • La Santé

Le Volleyball ne pouvait pas se limiter seulement à Dakar et Saint-Louis, à cet effet des matchs de démonstration furent organisés dans les localités de l’intérieur : Diourbel, Mbour, Kaolack et Ziguinchor. La ligue s’affilia en 1956 à la Fédération Française de Volley-ball. Dans le but d’asseoir solidement les districts de Guinée, de Dahomey et de Côte d’Ivoire deux délégations de Dakar et de Saint-Louis avec à leur tête Mody SY organisaient des matchs amicaux avec les clubs locaux.

Par ailleurs l’instructeur français du nom de Marcel MATHORE assurait la formation des cadres comme Chérif DIAGNE membre d’honneur de la F.S.V.B, Maurice Prosper SY, feu Cheikh Tidiane BOP, German NGOM etc.

Le terrain du lycée Iba Mar DIOP servait de lieu de pratique. La F.S.V.B. a été reconnue association d’utilité publique sous le numéro 1351/M.I. acte publié au journal officiel du Sénégal sous le numéro 3429 en 77en date du 21 janvier 1961, la Fédération Française de Volleyball a soutenu l’affiliation de la Fédération Sénégalaise de Volleyball à la Fédération International de Volleyball sous le numéro 71 en 1961.  

     L’Afrique quant à elle a connu le Volleyball un peu plus tardivement que la France. En effet en tant qu’entité, l’Afrique s’est organisée à partir de Brazzaville lors des premiers jeux africains en 1965, le 22 juillet précisément dans la salle de l’alliance française. Les fédérations suivantes étaient représentées : Congo Brazzaville, Congo Léopoldville (Zaïre), Cameroun, Centrafrique, Ethiopie, Gabon, Madagascar, Royaume des Arabes Unies (R.A.U), Egypte, Tunisie, Cote d’Ivoire, Dahomey (Bénin), Guinée Conakry, Kenya, Mali, et Sénégal.

C’est au cours de ces jeux que fut créée la Commission Sportive Africaine et Malgache de Volleyball (C.S.A.M.) avec comme président le Tunisien DAGGI remplacé par un autre tunisien Zowiten CHADLY le 08 septembre 1966. Il devient en 1982 le secrétaire général du bureau exécutif de la F.I.V.B. La vice-présidence est assurée par notre compatriote Mody SY, ancien Président de F.S.V.B qui devint plus tard membre élu du conseil d’Administration en 1978. La C.S.A.M fut rebaptisée Confédération Africaine de Volleyball (C.A.V.B) sur décision de la Fédération Internationale de Volleyball en 1972. Par ailleurs, la première participation de l’Afrique sur le plan mondial remonte à l’année 1970 à Sofia, lors des championnats du monde, avec la participation de la Tunisie et de la Guinée.

Le Volleyball au Sénégal c’est plus de 600 licenciés dans la catégorie sénior avec 16 équipes masculines et 18 équipes féminines.

on retrouve aussi au niveau de la pétite catégorie plus de 500 jeunes licenciés et 10 centres majeurs au niveau des jeunes: Diatoo, Matam, Rufisque, Fayda, Tambacounda, Saint Louis, Kaolack, Khombole, Thiès et Ziguinchor.

En Afrique

Officiellement, la CAVB a été la dernière confédération à être créée : elle a été établie en 1972, quand la Fédération internationale de volley-ball a transformé ses cinq Commissions de Zone en confédérations continentales. La Commission africaine de volley-ball avait été fondée en 1967.

Bien que la Fédération nationale d’Égypte ait été impliquée dans la fondation de la FIVB en 1947, le volley-ball est resté essentiellement amateur en Afrique, même dans des pays qui maintenaient un programme olympique dense, comme l’Afrique du Sud ou le Kenya. Récemment, il y eut un effort considérable de la FIVB pour améliorer la compétitivité du continent par le biais d’actions spéciales de développement. Les résultats de ces mesures sont, en 2005, encore timides.

La CAVB est responsable des fédérations nationales de volley-ball africaines, et organise les compétitions continentales comme les Championnats d’Afrique masculin ou Championnats d’Afrique féminin (premières éditions en 1967). Elle prend également part dans l’organisation des tournois de qualification pour les événements importants tels que les Jeux Olympiques ou les Championnats du monde, et pour les compétitions internationales accueillies par une de ses fédérations affiliées.

Dans le Monde

Le Volleyball est inventé le 9 février 1895 aux États-Unis par un professeur d’éducation physique des UCJG (YMCA), à Holyoke dans le Massachusetts, William G. Morgan (1870-1942), afin d’occuper les athlètes pendant l’hiver. C’est en s’inspirant à la fois du basket-ball et également du tennis qu’est née la « mintonette », le 2 décembre 1895. Un autre sport de salle, le basket-ball, a été inventé juste dix miles (seize kilomètres) plus loin dans la ville de Springfield (Massachusetts), seulement quatre années auparavant. La mintonette se devait d’être un sport de salle moins violent que le basket-ball, pour les membres les plus âgés du YMCA, tout en exigeant toujours un minimum d’effort physique.

Les premières règles, écrites par William G. Morgan, instauraient un filet de 1,98 m de hauteur, un terrain de 7,6 par 15,2 m, et un nombre de joueurs illimité. Un match était composé de neuf tours avec trois services pour chaque équipe dans chaque tour, avec un nombre de contacts avec la balle illimité pour chaque équipe avant son renvoi à l’adversaire. En cas d’une erreur de service, un deuxième essai était permis. Le fait de frapper la balle dans le filet était considéré comme une faute (avec la perte du point ou d’un temps-mort) sauf si cela se passait à la première tentative de service

Après avoir observé ce sport, Alfred Halstead remarqua la nature de « volée » dans le jeu à son premier match d’exhibition en 1896. Joué à l’International YMCA Training School (aujourd’hui appelé Springfield College), le jeu fut rapidement connu sous le nom de Volleyball (il a été à l’origine orthographié en deux mots: « volley ball »). Les règles du Volleyball furent légèrement modifiées par l’International YMCA Training School et la propagation du jeu dans les UCJG(YMCA) différents

Le Volleyball dans les J.O

L’histoire du Volleyball aux Jeux olympiques remonte aux Jeux olympiques d’été de 1924 à Paris, où le il est pratiqué dans le cadre d’un événement de démonstration sportif américain10. Après la fondation de la FIVB et de quelques confédérations continentales, on commence à envisager son inclusion officielle.

En 1957, un tournoi spécial se tient à la 53ème session du Comité international olympique à Sofia (Bulgarie), pour soutenir une telle demande. La compétition est un succès et le sport est officiellement inclus dans le programme pour les Jeux olympiques d’été de 19649. Le tournoi de Volleyball Olympique était à l’origine une compétition simple, dont le format est semblable à celui toujours employé dans la Coupe du Monde : toutes les équipes jouent l’une contre l’autre et sont ensuite classées par les victoires, la moyenne de set, et la moyenne de point. Un inconvénient de ce système de round-robin est que les vainqueurs de médaille pourraient être déterminés avant la fin des jeux, entraînant une perte d’audience pour le résultat des matches restants.

Pour changer cette situation, la compétition fut composée de deux phases avec l’addition d’une « final round », un tournoi d’élimination se composant des quarts de finale, des demi-finales et des finales en 1972. Le nombre d’équipes impliquées au tournoi Olympique a grandi progressivement depuis 1964. Depuis 1996, les événements masculins et féminins comptent douze nations participantes. Chacune des cinq confédérations de Volleyball continentales a au moins une fédération nationale affiliée impliquée dans les Jeux olympiques.